Aujourd’hui, de plus en plus de femmes qu’auparavant sont les dirigeantes de grandes entreprises ou d’organisations politiques… Par ailleurs, quand ces femmes aux carrières brillantes se racontent, elles reviennent sur les obstacles rencontrés et remercient le plus souvent leur papa progressiste, leur mentor, leur frère ou leur partenaire, des hommes d’exception qui les ont toujours soutenu et encouragé.
Dans le but d’unir les efforts dans la lutte pour les droits, l’égalité et la reconnaissance du travail des femmes, il faudrait que tous les hommes deviennent des HeForShe et qu’ils prennent conscience de l’asymétrie de genre. Comme le dit Jerry Azilinon, l’éducation a un impact sur le changement d’attitude à l’égard des femmes et des filles. Les hommes et les garçons, considérant leur situation comme étant normale, ne se rendent pas compte des avantages dont ils jouissent et ne ressentent aucun bénéfice de cette situation de privilège qui leur est invisible.
Pour opérer ce changement de regard, il faut attirer l’attention des hommes sur les coûts de l’inégalité, que ce soit au niveau de leur famille, de la société mais également pour eux-mêmes. Une fois convaincus de leur intérêt à participer activement à l’égalité femmes-hommes, les hommes deviennent des acteurs décisifs puisqu’il ne revient plus exclusivement aux femmes de défendre leurs droits à un traitement égal. L’objectif est donc de trouver les bons leviers, dans tous les bastions de l’espace public, pour susciter un engagement fort de la part des hommes qui bénéficiera à l’ensemble de la communauté.
Et comme le dit Jerry Azilinon, « ces dernières, les hommes ont été trop déresponsabilisé par rapport à la place et à tous ces sévices que la femme subit et à un niveau individuel et collectif, il est important que chaque homme prenne le temps d’en discuter avec ses parents, ses aînés, ses semblables, ses collègues, que ces conversations soient aussi naturels que de parler du dernier match de Liverpool ou de l’Olympique Lyonnais.